Une GEISHA (芸者) est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais (musique, danse, poésie, chant, théâtre, cérémonie du thé ….).
Le mot GEISHA se compose de deux Kanji (芸, GEI) signifiant «art» et (者, SHA) signifiant «personne» ou «pratiquant».
Une «GEISHA» peut donc se définir comme une «Personne d’Arts» ou une «femme qui excelle dans le métier de l’art» et ne peut être rabaissée systématiquement au rang de prostituée comme le language populaire à tendance à l’associer.
L’ouverture des maisons de thé (お茶屋 OCHAYA) dans les quartiers de plaisirs au début du 18° siècle marque le début du métier de GEISHA.
En 1779, le gouvernement japonais officialisa le métier de GEISHA et créa un bureau spécial d’enregistrement (検番 KENBAN), destiné à les recenser et à faire respecter la loi.
Celle-ci indiquait que seules les prostituées patentées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et non pas les GEISHA.
Les GEISHA appartiennent au «monde des fleurs et des saules» (花柳界 KARYUKAI).
Elle doit avoir la délicatesse d’une fleur ainsi que la force et la souplesse d’un saule. Les GEISHA vivaient dans des quartiers réservés nommés HANAMACHI (花街) ce qui signifie « ville fleur ».
Même aujourd’hui les GEISHA continuent à exister après avoir en appris le métier comme apprenties MAIKO (舞妓). A Kyoto où elles sont et ont été toujours les plus nombreuses, elles prennent le nom de GEIKO (芸妓).
MAIKO à gauche et GEISHA à droite (différenciée par le OBI 帯 ceinture)